La Sila - Passeggiate - Randonner hors des sentiers battus

Institué en 2002, le Parc national de la Sila s’étend sur 73 695 hectares. Les forêts qui recouvrent les monts presque jusqu’à la cime, présentent un intérêt particulier (comme, par exemple, le massif du Gariglione dont le nom vient de cariglio ou gariglio qui, en dialecte calabrais, signifie chêne chevelu). Ce sont des cathédrales de conifères, plus exactement de pins laricio, espèce typique de la région aussi appelée pin silano, qui forment un manteau ininterrompu, métissé parfois de hêtres, la grande Sila et la petite Sila et laissent place aux bois de latifoliés à plus basse altitude et dans la Sila grecque. Ce ne sont pas les forêts d'origine, qui furent détruites entre la fin du XIXe et le début du XXe siècles, mais elles restent d'une grande beauté et d'une valeur inestimable.

Les lacs de Cecita, Arvo, Ampollino et Ariamacina sont des petits bassins artificiels exploités pour produire de l’électricité. Entourés de pins calabrais très répandus (Pinus nigrus var. calabrica) groupés en forêts denses dites "sombres", ils renforcent l’impression d'être dans certains coins des Alpes. Leurs eaux sont poisonneuses : truites, anguilles, perches, carassins (variété de carpes)… La flore de la Sila est constituée essentiellement de pins laricio, de hêtres, de sapins blancs et d'aulnes noirs. Dans la très riche faune, signalons le loup, le chevreuil, le chat sauvage, le blaireau, la martre, l’écureuil noir, le sanglier, le lièvre, le renard, le hérisson, la salamandre "à lunettes", le pic-vert, la mésange, le milan, la buse, la hulotte, le hibou commun et le hibou royal.